C'est un peu la même chose que pour l'épisode précédent... On délire, c'est rythmé et plutot joli, mais il manque clairment quelque chose à la storyline pour qu'on s'implique plus, et pour que Martine et son Mec servent un peu plus à quelque chose.

Un épisode au pitch intéressant avec un jeune garçon nommé Klaus, amateur de jeux en réseau et disposant chez lui d'une arme à feu fourni par son seul ami, le concierge du collège Fassbinder. Seulement, pris d'une rage étrange, le jeune garçon utilise son arme pour abattre son baby sitter et sa petite-amie en pleine fellation.

Gunther et Karl se lancent à la recherche du jeune garçon, mais découvre que celui-ci subit l'effet d'une drogue très violente intégrée dans des bières allemandes. Un coup monté par Raken pour faire tomber Thanauser, espérant que le scandale de ces boissons pleines de drogues remonte jusqu'à lui.

Si le pitch de début semble idéal, l'épisode va s'avérer tristement inégal, la faute à un délire encore une fois trop sage, se limitant à un nihilisme de façade pas assez poussé. Certes, la scène du popcorn est très drôle, tout comme la séquence totalement allumée dans la salle de classe, mais l'intrigue manque de ressort et s'essouffle clairement dans la deuxième partie.

L'absence d'implication directe de Tanhauser et Martine joue clairement en défaveur d'un show qui fait ici dans la comédie grossière et peu appliquée. Un deuxième acte peu inspiré qui montre les limites d'une série qui ose le standalone et ne va pas assez au bout du potentiel de délire, surtout lorsque la drogue se répand dans l'eau potable.

Au final, on s'amuse bien dans le premier acte, jusqu'à la séquence de bouche à bouche plutôt bien sentie. Malheureusement, la suite est trop sage, et le final tristement prévisible, où Gunther enfile un costume de moralisateur qui ne lui va pas vraiment.

Bref, un épisode plaisant qui s'essouffle malheureusement et ne donne pas encore toute sa dimension délirante à cette série. Je poursuis malgré tout demain avec l'épisode quatre.